Le tourisme social, qui repose sur l’égalité entre tous les peuples, quels que soient leur pouvoir d’achat ou leurs compétences, est également un élément clé de la vitesse de l’économie d’un pays où l’un des moteurs du PIB est le tourisme. Dans cet article, nous vous expliquerons en quoi consistent les voyages de tourisme social et pourquoi ils sont bénéfiques.
Qu’est-ce que le tourisme social ?
Il n’y a pas de définition unanimement acceptée du tourisme social, mais on peut le considérer comme le type de tourisme pratiqué par des personnes qui ont a priori des conditions moins favorables pour voyager, soit en raison de leur faible pouvoir d’achat (retraités), soit en raison de leur état mental ou physique. Handicaps, entre autres raisons. C’est un concept basé sur des accords et des déclarations internationaux qui considèrent le tourisme comme un droit de l’homme, comme cela s’est produit dans la Déclaration de Montréal de 1996. À travers le tourisme social, ces « touristes sociaux » voyagent grâce au fait que d’autres personnes et entités mettent leurs moyens pour le faire.
Comment le tourisme social est-il possible et quels sont les avantages ?
Pour que les personnes ayant moins de ressources puissent voyager avec une relative normalité, différents types de projets sont réalisés. Des administrations publiques, soit par des subventions directes, des primes à des tiers ou d’autres mesures. Un autre moyen d’y parvenir est le renoncement des organisateurs au profit économique : les ONG ou autres associations se chargent de réserver les services (transport, hébergement, etc.) et, n’ayant pas de but lucratif, ils proposent les forfaits à des prix significatifs. Et à tout cela s’ajoute le choix des dates, qui est généralement en basse saison où les tarifs de tous les services sont presque toujours plus accessibles. Mais bien que nous ayons mentionné l’absence d’avantages, en réalité toutes les parties gagnent. D’une part, les participants à ces forfaits touristiques parce qu’ils apprécient l’expérience de voyager dans des conditions qu’ils n’auraient pas autrement. Et de l’autre, les entreprises qui proposent leurs services à ce type d’utilisateurs, puisqu’elles couvrent avec elles les lacunes de la basse saison qui, sinon pour elles, engendreraient des pertes.